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Joyeux Solstice à tous !

Le nom « solstice » est un emprunt au latin solstitium (de sol, « soleil », et statum issu de stare, « se tenir debout, demeurer immobile »), faisant référence aux deux époques de l’année où le Soleil atteint sa plus forte déclinaison (boréale ou australe) et paraît être stationnaire pendant quelques jours.
Se rapprocher de la Nature implique également le fait de se rapprocher de son rythme, et de ses cycles. Les différentes dates du calendrier officiel paraissent alors bien artificielles, sans réels fondements, comparées aux différents événements cosmiques, précis, alignés, et réglés comme une fine orfèvrerie.
Le solstice d’hiver marque comme son nom l’indique, l’entrée en hiver d’une part, mais aussi le début du rallongement des jours, aussi discret soit-il. Alors qu’avant il symbolisait pour moi le début des longs mois de froid et de pluies, il représente maintenant le retour à la Terre Mère. Toutes les feuilles, herbes sèches, tombées au sol, vont venir nourrir la Terre, en se transformant en humus, au gré de l’humidité bien présente. L’Arbre doit faire descendre sa sève dans les profondeurs, avant de pouvoir créer ses nouveaux bourgeons. Cela marque une période propice à l’introspection, au recueillement, au retour à soi.
Tous ces cycles se répétant, donne l’impression d’un cercle sans fin. Penser à soi avec légèreté, penser le monde en profondeur.En prenant un peu de hauteur, si ces cercles s’empilent les uns sur les autres, comme un ressort, un mouvement vertical se dessine alors. L’Arbre se moque des intempéries, des tempêtes, du gel. Pour lui, seul ne compte que la volonté et l’espoir de faire renaître ses bourgeons. Il profite de ce retour à la Terre, pour y puiser les forces nécessaires à sa plus belle œuvre.
En ces temps troublés, en ces confinements-retour à soi forcés, quels bourgeons espérons-nous ? Il ne tient qu’à nous de faire en sorte que ces cercles répétés dressent un mouvement vertical vers le haut, qu’ils se transforment en spirale vertueuse.N’est-ce pas étonnant que la période la plus sombre de l’année soit la plus propice à la féérie, à l’enchantement, portés par les Fêtes de fin d’année ? Et si la qualité des bourgeons de printemps provenait de l’intensité de l’enchantement mis en œuvre au cœur de cette obscurité ?Je souhaite à l’Humanité les plus beaux bourgeons qu’elle n’ait jamais connu pour le prochain printemps.

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